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Un peu de mélancolie dans l'esprit et du spleen dans les veines
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26 octobre 2008

"C'est lorsqu'on considère que des hommes se battent pour leur ambitions qu'on les admire "

Photo_300

...Et j'aurais du fric. Suffisament de fric pour rouler cotidiennement en taxi .Même pour 50 mètres .Tellement assez que j'en claquerais autant que vous dépenser pour acheter un appartement simplement pour quelques objets futiles. Il n'y aurait plus l'autorité parentale. Je l'aurais amoindris ou même effacer. Je grandirais dans le strass & les paillettes, dans cette jet-set incontestablement enviée. Avec lui. Rien que lui. On aurait la majorité et on s'aimerait comme aux premiers jours. On passerait la vie à rien foutre, à faire des pieds de nez au monde entier, de vraies têtes brûlées. A claquer du fric à chaque coin de rue, à donner des pourboires démesurés pour fumer impassiblement en lieux public. Nous possèderions tout les droits sur la vie et nos congénères. On rirait des pauvres, de ceux qui roulent en voiture à crédit, qui n'achète que des contrefaçons pour paraître riches. Et puis on vieillira. Les rides s'imposeront sur nos visages accablés. Passer la quarantaine madame s'offrira multiples liftings et bouffira ses lèvres, sans oublier de parfaire ce foutu nez qu'elle a tant détesté. Même s'il la trouve belle comme lors des premiers instants communs. J'aurais une effigie cartonnée et lisse à l'excès. Nos mômes partiront faire leurs études à distance pour irrémédiablement nous abandonner et nous laisser crever. Ni reproches ni états d'âme. Vingt année auparavant, c'était nous qui claquions la porte pour foutre le camp .On aura tout ce qu'on aurait voulu avoir. & On crèvera serein. Ou presque. La vie fut plate .Trop confortable. Sans but précis, sans rêves, sans grandes ambitions. Né avec une cuillère en argent dans l'œsophage. Tout ce dont auquel on voulais parvenir fut immédiatement exaucé en un claquement de doigt. On s'attardera sur nos regrets et sur nos vies moroses .Sans connaître les difficultés et les enchaînements dramatiques de cette foutu destinée. Et même à jalouser les gens qui combattent leur faim et leur maladie. On se détestera d'avoir autant d'aubaine, on se lamentera à s'en foutre en l'air avant l'heure. Mais ce n'est que réalité lorsque les rêves vous gardes les pieds sur terre, même si vient le point de nous surpasser, de nous claquer les nerfs, à enchaîner cigarettes sur cigarettes. On aurait pus être fière de nos égaux. Il nous amènerait à penser que la vie valait la peine d'être vécu malgré les difficultés engendrées .On se relèverait promptement et on pourrait déclaré que nous nous étions battu pour y parvenir. On avait trouvé un sens à nos vies. On s'était tué à les réaliser, et on aurait pus rendre l'âme placidement. On n'avait pas pensé que la vie serait si superflue sans rêves ni pénuries. C'est lorsqu'on considère des hommes se battre pour leur ambitions qu'on les admire et qu'on les envie. & finalement, chez nous, y a jamais rien eu à envier.

CASSIE

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Commentaires
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Y'a plus qu'à contrer le destin et faire de tes rêves une réalité.<br /> Je sais, plus facile à dire qu'à faire dans ce monde pourrit, cette mauvaise France, ces gens répugnants et j'en passe, mais quand on à la volonté d'arriver à quelque chose, on y arrive. La volonté est insurpassable. <br /> <br /> J'aime beaucoup la citation, elle englobe un peu tout ton texte. Mais souris, t'es jeune, en bonne santé, t'as encore la vie devant toi et tu es bien plus envier que tu ne le crois ;-)<br /> Des bisouxx la miss (dsl pour l'incruste, j'ai pas pu m'en empêcher >_<' xD)
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